vendredi 31 juillet 2009

Maran Rabbi Yaacov Abihssira זצוקלל"הה "il se sacrifie corps et Ame pour le Peuple"

IL SE SACRIFIE CORPS ET AME POUR LE PEUPLE"

Maran Abir Yaacov était un grand Tsadik, jours et nuits il s'adonnait à l'étude. Jamais il ne dormit dans un lit. Il somnolait seulement un peu assis devant ses livres et reprenait ensuite son étude. Il ne suffisait pas d'étudier la Torah pour lui seul mais était sensible à tous ceux qui étaient oppressés. Il avait pitié des pauvres. Il se démenait afin de ramasser de l’argent pour ces derniers, pour soutenir ceux qui sont brisés. Et même si ceci devait se faire à des heures tardives, il ne tenait pas compte de son honneur.

A Jérusalem, ville sainte, se trouvait un Juif qu’on surnommait « Zakki le bossu », « Zakki Haguibben » qui était un des pauvres du « Mur des Lamentations lui a raconté) que sa mère avait divorcé et le couple se disputa pour savoir qui aura l’enfant. Chacun voulait que l’enfant reste avec lui. L’histoire se passait à Tafilalet au Maroc. Et là-bas l’usage répandu était que les chefs de famille nobles non juives avaient sous leur tutelle une famille juive. En échange de taxes versées par ces familles juives. Car nul loi ne les protégeait. Et c’était ainsi que le famille de la mère de Zakki était sous la tutelle d’une famille non juive et la maison de son père était sous la tutelle d’une autre famille non juive. La dispute qui avait éclatait entre les deux maisons juives entraîna une querelle entre les deux familles musulmanes. La dispute alla en grandissant jusqu’à des brutalités. Que firent-ils ?

La famille qui protégeait la famille de la mère de Zakki présenta l’histoire au juge. Et ce dernier décida que le fils resterait chez la mère. Et il donna les documents à la mère. Les non-juifs du coté du père refusèrent cette décision, sauf si y était apposée la signature de El’hazan Elkabbir (ce qui signifie le grand Rav et désignait Rabbi Yaacov Abihssira), car eux aussi avaient confiance en lui.

La mère alla trouver Rabbi Yaacov. Mais on lui dit que le Rav était allé dans tel petit village. Elle alla louer une voiture et partit vers ce petit village. Alors qu’elle se trouve en chemin, elle vit Rabbi Yaacov qui chevauchait son âne suivi par son serviteur. Le Rav voyant une femme juive qui chevauchait seule décida de l’attendre. Lorsque la mère de Zakki arriva devant Rabbi Yaacov, elle lui tendit le document et raconta en pleurant tout ce qui s’était passé. Le serviteur l’interrompit en disant :

- « Nous sommes dans un endroit dangereux, dépêchons-nous d’arriver au village où le Rav écoutera tes paroles. »

Mais Rabbi Yaacov lui répondit d’une voix coléreuse :

- « Le danger est là où l’on veut fausser un jugement. »
Et le Rav écouta les paroles de la femme. Par sa grande intelligence, il comprit que les paroles de cette femme étaient justes et signa le document. Ainsi Zakki resta auprès de sa mère et la querelle entre les deux familles musulmanes prit fin.

Nous apprenons de cette histoire combien Rabbi Yaacov était cher aux yeux des Arabes et combien il se donnait pour son peuple, même dans un endroit dangereux il écouta les paroles de cette femme.
Merci a Ellie Abihssira pour cette Merveilleuse histoire de ce Tsadik !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire